Le C.A.C.E. a tenu son assemblée générale annuelle le 1er août 2019

Evénement

3 août 2019

Sur les deux cents adhérents que compte l’association, 65 se sont déplacés et, avec les pouvoirs conférés par des absents, c’est plus d’un tiers des membres qui étaient présents ou représentés à l’assemblée générale du CACE, assistance très attentive au rapport d’activité de l’association présenté par son président, Yves COLCOMBET.

Outre le travail de collecte et de publication de textes sur l’histoire de la commune, réalisé par la section « Patrimoine » de l’association et dont le succès ne se dément pas (la revue annuelle « Le Pays de Saint-Briac » en est à son huitième numéro), l’exposition-projection de photos anciennes de la commune organisée août 2018 a accueilli de très nombreux visiteurs (plus de 1 000 en six jours).

L’entretien du patrimoine bâti de la commune tel que l’église et son clocher classé monument historique, les mosaïques Odorico sur la façade d’un magasin du bourg, soucie depuis de nombreuses années le CACE qui constate leur dégradation inquiétante.

Assemblée générale du C.A.C.E. du 1er août 2019

Le Cercle des Amis de Saint-Briac et de la Côte d’Emeraude (C.A.C.E.) a tenu son assemblée générale annuelle, le 1er août 2019

L’association intervient aussi auprès de la mairie pour soumettre des préoccupations de ses adhérents relatives au bruit, aux accès et à la circulation, au stationnement, aux chiens et à la propreté sur les plages… L’engorgement de circulation et la saturation du stationnement devant l’accès à la plage de la Salinette qui ne permet plus aux familles de stationner pour déposer leurs enfants, a été souligné. La caméra qui filme, sur l’espace public, l’abord de la nouvelle chaîne à commande à distance suscite des interrogations quant au lieu de renvoi et de contrôle de l’image.

Le CACE s’associe à d’autres associations pour intervenir en justice à propos de sujets qui touchent la commune, de près ou de loin. Le récent arrêt du Conseil d’Etat sur l’appel d’offres concernant le projet de parc éolien des caps Fréhel et d’Erquy a été présenté d’où il ressort que, malgré les très nombreuses irrégularités substantielles exposées par le rapporteur public, commises dès le départ du lancement de l’appel d’offres, le projet peut se poursuivre. Le CACE soutient l’association Gardez les Caps qui s’était joint à ce recours, intenté par le candidat arrivé premier à l’appel d’offres mais non retenu au profit d’Ailes Marines qui était arrivé deuxième.
Le CACE est soucieux d’une application rigoureuse du droit de l’urbanisme, instrument essentiel de préservation de la qualité de l’environnement, tout particulièrement sur les secteurs protégés du littoral de la commune, soumis à une très forte pression de construction et où les infractions sont nombreuses, peu contrôlées par les autorités qui en sont chargées. C’est ainsi que l’association s’est portée partie civile, conjointement avec l’ADICEE (association Dinard-Côte d’Emeraude-Environnement), dans la procédure pénale engagée à l’encontre de la SCI La Batterie pour transformation complète et extension, sans permis de construire, d’une grande maison située au bord du rivage, dans un secteur protégé et rigoureusement inconstructible, à la pointe de La Haye. Condamné en première instance à une amende et à la remise en conformité de la construction, sous astreinte (notamment, démolition de l’extension illégale), le propriétaire a fait appel. L’audience devant la cour d’appel correctionnel de Rennes s’est tenue le 3 juillet. L’arrêt est attendu pour le 2 octobre.

Enfin, le CACE agit aux côtés de l’Association des amis des Chemins de Ronde d’Ille-et-Vilaine et de la Côte d’Emeraude (ACR35) et de l’ADICEE en vue de l’application de la servitude de passage des piétons sur le littoral sur la totalité du rivage de la commune. C’est la raison pour laquelle le CACE a invité M. PETITJEAN, président de l’ACR35, à venir présenter les actions engagées depuis 2014 avec l’Etat et le conseil départemental pour aménager le sentier et en défendre le tracé devant la justice administrative, plusieurs propriétaires riverains ayant attaqué en justice l’arrêté du préfet d’Ille-et-Vilaine qui en précise le tracé. Les quatre procédures engagées ont été portées en appel. Sur les quatre arrêts rendus par la cour administrative d’appel de Nantes mi-juin et début juillet, deux déboutent les propriétaires requérants et deux leur donnent partiellement raison, en accréditant une étude produite par un propriétaire indiquant que le tracé retenu est susceptible de comporter des risques d’érosion et d’éboulement.

Après l’exposé très pédagogique de M. PETITJEAN, de nombreuses questions de l’assistance ont permis d’aborder les multiples aspects de ce sujet dont les développements font l’objet d’un écho médiatique dépassant largement l’échelle de la commune.

La réunion s’est conclue, comme il est d’usage depuis de nombreuses années, par une intervention du maire, M. Denby-Wilkes, qui a répondu aux questions des membres de l’association.

S’agissant du patrimoine historique bâti, il a exposé le processus engagé par la commune en relation avec l’Etat (direction régionale des affaires culturelles) pour la réalisation d’un diagnostic approfondi de l’état du clocher et des mosaïques. En ce qui concerne la saturation du stationnement public près de la Salinette, le maire reconnaît qu’il est en partie lié au développement de l’activité du Nessay (personnel de l’établissement, clients du bar et du restaurant) mais qu’il résulte aussi du nouvel accès au sentier du littoral sur la plage de la Salinette qui attire beaucoup de visiteurs, et à l’augmentation du volume des véhicules qui conduit à supprimer des places dans les rue adjacentes. S’agissant du stationnement des clients de l’hôtel du Nessay, il a indiqué que leurs véhicules étaient garés sur un terrain appartenant au golf près du Port-Hüe, et, à propos de la caméra de surveillance de l’accès à la Salinette, que la déclaration officielle avait été déposée et que l’image était renvoyée au poste de police municipal.

Le CACE a été créé en 1983. Il rassemble 200 adhérents. Il publie chaque année une revue très appréciée sur le patrimoine et sur l’Histoire de Saint-Briac et de la Côte d’Emeraude. Il coopère avec les associations homologues de Dinard (ADICEE), de Lancieux (ADSLB) et avec l’association des Amis des chemins de ronde d’Ille-et-Vilaine et de la Côte d’Emeraude (ACR 35). Il est membre de la Fédération des associations d’usagers de la Rance (FAUR) et du collectif CAPE22 concernant le projet de parc éolien.

Le président du C.A.C.E.

Yves Colcombet

Réservé aux adhérents

Vous trouverez le compte rendu de notre assemblée générale du 1er août 2019 dans l’espace des adhérents.

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